Le souffle du cachalot: exercice de détente et de libération

Pour débuter l’année scolaire j’avais envie de vous parler des soupirs.
Ces grands souffles qui nous font du bien et qui viennent à notre secours dans les moments de tensions, d’émotions, nous procurant une détente salutaire.

En commençant à écrire, un souvenir m’est revenu: petite, en classe, une institutrice m’avait affublée du sobriquet de « cachalot ronchonneur » car j’avais l’habitude de soupirer assez bruyamment. Ce n’était pas bien méchant, elle le disait avec beaucoup d’humour et sans insister. Rassurez-vous.

En fait, avec le recul, je me dis que ce devait être un moyen pour la petite fille que j’étais d’évacuer, comme ce bon cétacé toutes les tensions que l’école pouvait faire naître à ce moment-là. C’était comme un sursaut de vie, un besoin de libérer ce thorax qui se sentait coincé, emprisonné.

Alors pourquoi ne pas imaginer aujourd’hui, un exercice que j’appellerais « le souffle du cachalot« . Pour le faire en toute conscience et en évitant ainsi le regard désapprobateur de l’entourage.

Si vous avez d’essayer, en voici le déroulé en PDF et l’enregistrement sonore ci-dessous.

Vous êtes prêt.e, allons-y…
Seul.e dans un endroit calme où vous ne serez pas dérangé.e ou en famille… c’est plus rigolo mais ça demande plus de place….

Cette année scolaire, régulièrement, comme le cachalot, penser à soupirer d’aise et de soulagement.